Parfois le cri remonte aux jours créés,

sa chair semble si tendre que le doigt y enfonce.

Et je me corresponds en vous absent,

arbres dodelinant au jeu du clair-obscur.

Et chaque arbre a pour lui sa forêt

dans l’intervalle où depuis un instant

je l’entends monter de la moelle

sans distance de l’espace,

un trou dans la syllabe fantôme redoublée,

hiatus de l’air et du ciel à travers

les feuillages où l’air est ma portée.

De plus loin que la forêt le coucou et son cri sont trois choses.

Il y a trois personne dans la forêt du coucou et du cri


L’écho du coucou

fait voler

la montagne


Max de Carvalho

in  » Enquête sur les domaines mouvants « 

foret22

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