La pépite

21/06/09


Je voudrais mordre le temps comme le pain.


Trouver une résistance, laisser l’empreinte de mes dents.


Avaler l’essence, sentir la nourriture


Qui doucement envahit le sang.


Mais, fleuve invisible, le temps s’écoule.


Il murmure à mes côtés. A portée de main


Il me passe un poisson-fable, une pépite d’or


Déjà réabsorbée par des tourbillons.


Maria Luisa Spaziani


in  » I fasti dell’ortica « 

poisson22

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