J’ai déchiré l’étang

La ligne des araignées d’eau des

Horizons de sang

Ici les arbres sont des hérons

Vertigineux

Des pêcheurs à échine courbée

Souffrant sur leur jambe

Réflexion de lignes qui tarde

A remonter de plus loin

Sa mémoire

Et voit passer les barques

Et les hommes dedans à profil de foulque

Ailes closes autour d’un secret

Dont le sens baigne les racines

De ceux qui pêchent encore

Comme de grands oiseaux sinueux

Au bord des rives


Sophie Loizeau

in «   Le Corps saisonnier « 

etang

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