Eaux vertes des ruisseaux.

Elles charrient limons et feuilles, corps âmes noyés de trop

de vie.

Les terres les palpent, s’y fondent et retrouvent la langue

la fortunée des sources.

Il y a des choses que je ne dirai plus.

J’aurai le goût de ce qui est perdu

Qu’un vent apporte du levant et me donne à manger.

J’aurai le souci du début, et celui de la fin.

Mais ne conclurai rien.

Je jetterai des cailloux dans l’eau

pour voir.

Et les débris du ciel feront un lac immense où dorment

mes amis

C’est probablement la grâce infinie du temps de nous laisser

Dans l’entretien silencieux de ceux qui sont partis.


Sylvie Gouttebaron

in  » Une âme qui « 

ronds22

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