Etreinte

25/03/09



la bouche ouverte boit

le vent pluvieux toujours resurgissant,

le vent qui vient d’ailleurs

et porte en soi comme une absence

le silence pareil au germe jaillissant

hors du commencement sans visage et sans lieu :

respirer de nouveau, plonger dans le temps fabuleux des noces

où s’étreignent le jour et la nuit emmêlés.



Claude Vigée

in " Danser vers l’abîme "



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