Prends le bois d’où jaillit le feu

et fais surgir en frappant les trois coups

de la source de son où s’engouffre le vent

le mantra de ce qui fut de ce qui est et de ce qui sera

ferme les yeux puis dans le noir attends la lumière

entends son pas sonore glissant comme un filet d’eau claire

qui ondule et t’envahit te pénêtre par chaque pore

tu es onde tu es sinusoïde et ton ombre s’allonge

comme celle d’un if au coucher du soleil

de goutte d’eau en ru

de rivière en crue et de fleuve en delta

tu es eau tu es son tu es aussi lumière

et ce son qui semble s’éloigner fuir vers le rayon vert

est toujours là en toi te reliant à Lui.

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