GERMES

15/06/05

Ô nuit frappée de cécité,

Ô toi qui va cherchant, même à travers le jour,

Les hommes de tes vieilles mains trouées de miracles,

Voici les germes espacés, le pollen vaporeux des mondes,

Voici les germes au long cours qui ont mesuré tout le ciel

Et se posent sur l’herbe

Sans plus de bruit

Que le caprice d’une Ombre qui lui traverse l’esprit…




Jules Supervielle (Gravitations)



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