L’autre

13/11/12

De quel lieu me vient ce regard
qui quelquefois monte à mes yeux
quand je les laisse sur un visage
se reposer de la distance ?

C’est comme cette eau de la citerne
qui se dégage de son mystère,
dans sa profondeur sans temps
un ténébreux souvenir tremble.

Métamorphose, rapt double
qui me dévoile un être distinct
derrière cette identité feinte
de mes pupilles hallucinées.


Julio Cortázar

in  » Crépuscule d’automne « 


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